
Accident du travail : après les démarches administratives, parlez reconversion avec votre salarié intérimaire

Prenons l’exemple d’un salarié intérimaire, couvreur depuis 20 ans qui s’est blessé sur un chantier il y a 2 mois. Après avoir transmis le document attestant de l’accident à votre salarié, vous avez immédiatement déclaré l’accident à la CPAM (sous 48h) puis contacté la prévoyance et le service SOS accident du travail du FASTT.
La bonne nouvelle pour cet intérimaire, c’est que cet incident a été déclaré dans les temps et depuis il perçoit des indemnités et a reçu les soins nécessaires à sa rémission. La moins bonne nouvelle c’est qu’il a été déclaré inapte et ne pourra plus exercer son métier de couvreur.
Faire le point après une déclaration d’inaptitude
Avec ses 20 ans d’expérience dans le bâtiment et ses différents diplômes il a une grande variété de nouveaux métiers qui s’offrent à lui. Il respecte les deux conditions obligatoires pour faire appel au Pôle Reconversion du FPETT : il a été déclaré inapte et a bien contacté le service SOS accident du travail du FASTT. Une fois sa demande effectuée, son dossier sera traité sous 3 jours.
Il sera ensuite suivi dans la durée par une des conseillères du Pôle Reconversion. Cet accompagnement commence par une première étape de mise au point sur sa situation. Il pourra être orienté vers des dispositifs de droit commun comme le Conseil en Evolution Professionnelle (CEP) ou encore le Projet de Transition Professionnelle (PTP).
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Le bilan de reconversion
La situation de ce salarié est singulière car il a besoin de trouver un emploi avec des horaires qui lui permettent de suivre des soins hebdomadaires. Ainsi, sur la demande de sa conseillère du pôle reconversion ou de l’assistant(e) social(e) du FASTT, il va pouvoir bénéficier du bilan de reconversion. Financé par le FPETT, c’est un service plus approfondi, qui peut commencer pendant son arrêt de travail, pendant lequel il fera le point sur ses aspirations. En fonction de ses pistes de reconversion, la conseillère identifiera avec lui ses besoins en compétences et en formation.
Le contrat d'alternance et de reconversion
En quelques semaines, il a trouvé le nouveau métier qu’il veut exercer. Même s’il reste dans le secteur du bâtiment, il va devoir être formé pour devenir compétent. Vous pouvez ainsi lui proposer un nouveau contrat d’alternance et de reconversion. Vous signez ensemble un contrat de mission-formation, d’une durée de 12 mois maximum, pendant lequel il pourra exercer ce nouveau métier dans une ou plusieurs entreprises utilisatrices.
- Côté formation : elle peut être effectuée en continu ou en discontinu en fonction des missions.
- Côté pratique : les missions proposées au salarié intérimaire doivent durer au moins l’équivalent d’un tiers de la durée de formation et commencer 3 mois après son début.
- Côté rémunération : elle est égale au dernier salarie perçu par le salarié ou au moins au SMIC s’il n’a pas effectué de missions dans les 12 derniers mois.
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